Ce week-end a été assez chargé. Je suis allée baptiser ma nièce, qui est désormais ma filleule, à La Rochelle. Comme je m'y suis prise un p'tit peu tard, il n'y avait plus de place de train
disponible. Résultat, j'ai choisi d'y aller en voiture... En plus, ça m'est revenu moins cher. Du coup, samedi, j'ai conduis quatre heures. J'ai évidemment fait une pause au milieu parce que
c'est quand même un peu fatigant, même sur autoroute. A 130km/h, il faut quand même être très prudent. Le moindre geste un peu brutal sur le volant et vous v'là dans le décor ! Le trajet s'est
bien passé. Le samedi, il n'y avait pas grand monde sur la route.
Dimanche, je pensais partir assez tôt, mais le repas de baptême a duré beaucoup plus longtemps que ce que j'avais imaginé. Résultat, nous avons pris la route à 18h. A cette heure-ci, il fait
nuit. Et sur les autoroutes toutes droites non éclairées, ça demande une concentration plus grande. Je suis très concentrée et je commence à faiblir au niveau des bras qui commencent à crisper.
Et puis j'ai mal au cou et au dos. Je vais passer le relais à mon remplaçant. Nous avons dépassé Tours. On a fait la moitié du trajet... enfin en kilomètres, parce que la route est chargée et
c'est pire au fur et à mesure qu'on s'approche de Paris. Je laisse donc le volant à mon voisin. La route est longue. Il y a du monde !
Nous arrivons enfin sur Paris, au péage. Ca paraît hallucinant. Il y a plus de 30 voies ouvertes dans ce sens pour payer (contre quatre ou cinq dans l'autre sens) et pourtant, les files d'attente
n'avancent pas vite... Ca paraît fou ! Toutes ces voitures alignées sur une telle largeur, c'est vraiment impressionant ! Et le fait qu'on soit à l'arrêt et qu'on n'arrive à passer qu'au compte
goutte m'impressionne d'autant plus ! C'est là que je m'aperçois que la population en Ile de France a atteint un quota plus que critique ! Finalement, après de longues minutes, nous passons le
péage... et derrière, ça ne roule pas mieux ! Catastrophe ! C'est là qu'on apprécie la boîte automatique. Je lâche le frein, j'appuie sur le frein, je lâche, j'appuie... et parfois j'accélère
mais ça ne dure jamais longtemps !
Finalement, on quittera cette autoroute de malheur et on terminera par les petites routes (que, par chance, je connais un peu dans ces coins-là... au pire, il y avait le GPS, mais il a une
fâcheuse tendance à nous ramener sur les axes surchargés).
Résultat, le retour aura duré une heure de plus que l'aller ! Une heure perdue sur les cinquantes derniers kilomètres ! Vive Paris !