Humeur du jour

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J'veux du soleil !

21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 18:12

Après plus de 7 ans de bons et loyaux services, Madame 206 nous quitte. Et oui, tout arrive !

 

Quand Titouan est né, il y a maintenant plus de deux ans, mon mari et moi pensions changer de véhicule, nos deux voitures étant de petites citadines. Mais finalement, même pour trois semaines de vacances, et sans vraiment faire de tri dans les affaires que nous prenions, tout tenait toujours sans trop de difficulté. Coffre plein, et quelques bricoles sur le siège à l'arrière à côté du siège auto. Mais jamais rien sur la plage arrière ni sur les genoux du passager.

 

Oui mais voilà, la famille va s'agrandir dans six mois ! Et là, les déplacements vont commencer à se transformer en déménagement. Alors il nous fallait une voiture plus grande. On a opté pour un monospace. Un p'tit C4 Picasso nouvelle génération. Et pour la couleur ? Ben, après une "Mademoiselle l'AX" rouge "tomate pelée" :

j'ai donc eu une "Madame 206" rouge "lucifer" :

Alors, il était évident que "Monsieur Picasso" allait être "rouge rubis".

 

On notera l'évolution de ma vie. Au départ, petite étudiante avec une vieille voiture. Ensuite, jeune cadre dynamique avec une petite citadine. Et maintenant, mère de famille avec une voiture familiale. J'avoue que je trouve ça assez rigolo :)

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 14:41

Dimanche 20 mai, 20h30, mon mari et moi sommes installés devant France 2 qui diffuse "Un prophète". Je ressens une douleur diffuse dans le bas du ventre. Ca dure une trentaine de secondes, puis ça passe. Le film suit son cours. Moins d'un quart d'heure plus tard, rebelote. Et ainsi de suite toutes les 10-12 minutes. Vers 22h, alors qu’une nouvelle fois la douleur se fait ressentir plus forte qu’avant, j’inspire profondément, et expire doucement. Mon mari me demande si tout va bien. Je lui explique alors que j’ai des contractions régulières depuis une heure et demie. Toutes les 10 minutes, une douleur, chaque fois plus intense, me prend tout le bas du ventre.

23h15. Le film se termine. Je décide de prendre un bain. Ca arrêtera la douleur s’il s’agit d’un faux travail. Je vais barboter pendant près d’une heure, mais les contractions se rapprochent et s’intensifient.

Minuit. Ca y est, nous sommes le 21 mai. C’est aujourd’hui le jour de nos noces de coton. Et c’est également aujourd’hui que notre fils a décidé de nous rencontrer… à six jours du terme, il était temps ! Je sors de mon bain, m’habille, m’attache les cheveux. Je m’active un peu entre chaque contraction. En revanche, dès qu’une contraction se fait ressentir, je ne peux plus bouger et ne peux plus dire un mot. Je ne peux que respirer profondément et me concentrer sur ma douleur. C’est marrant, tout le long de ma grossesse, la seule chose qui me tracassait un peu, c’était de savoir reconnaître une contraction. Bon et bien, c’est facile : ça fait super mal, ça empêche de bouger, de marcher, de parler. Et c’est étonnant… on sent la douleur venir, doucement, ce qui permet d’anticiper un peu le moment où ça fait vraiment mal. Ensuite, étrangement, alors que ça fait encore super mal, dès que le pic de douleur est passé et que la contraction commence à s’atténuer, on est de suite soulagé… alors que la contraction dure encore une bonne dizaine de secondes.

 

Le temps passe. Je profite du court délai entre chaque contraction pour mettre les 2-3 bricoles qui manquent dans ma valise, pour mettre quelques plats au congélateur…

 

Je finis par m’allonger devant la télé, le temps que mon mari continue à se préparer doucement. A ce stade, j’ignore complètement ce que je suis en train de regarder. Les contractions sont de plus en plus douloureuses et de plus en plus rapprochées… à peu près toutes les cinq minutes.

 

2h30. Je demande à mon mari de charger la voiture. J’ai vraiment mal, on va partir à la maternité. Je profite du calme entre les contractions pour demander à mon mari de vite prendre les ronds-points, les dos d’âne ou les bouches d’égout. En revanche, pendant les contractions, il fait attention : je sens les moindres irrégularités du bitume.

Nous arrivons enfin. A 3h, on m’ausculte : je suis dilatée à 3cm. Youpi ! Ca avance, mes contractions sont efficaces. Un rapide calcul me fait penser que nous devrions rencontrer notre petit bonhomme en fin de matinée… puisqu’on compte environ 1cm par heure, jusqu’à la dilatation complète de 10cm.

 

On m’installe en salle d’accouchement. Je me change, je mets des petits chaussons pour ne pas avoir froid aux pieds, on m’installe une perfusion. L’anesthésiste vient me poser la péridurale. On ressent comme un petit pincement… mais c’est ridicule à côté de la douleur d’une contraction. A peine la péridurale posée que je suis soulagée.

 

4h. J’ai des frissons comme jamais, alors qu’il fait plutôt très chaud dans cette pièce. Malgré l’appareil qui me prend la tension toutes les 10 ou 15 minutes, et malgré les bip du monitoring, je m’assoupis doucement.

 

5h, je crois que je suis à 6cm de dilatation.

 

6h30. La sage-femme m’annonce que la dilatation est complète et qu’elle va appeler mon docteur pour l’accouchement.

 

7h, mon docteur est là. On s’installe. Première contraction, je pousse de toutes mes forces. Il me dit que le bébé n’a pas bougé d’1mm et que je ne pousse pas bien. Zut… je ne vois pas bien comment pousser mieux. Deuxième contraction, je pousse en y mettant toute ma hargne. Là, il comprend finalement que je pousse très bien, mais que notre petit bonhomme a une tête toute ronde et qu’il va falloir l’aider à passer. Spatules, épisio interne… je passe les détails aux âmes sensibles…

 

7h11, on me pose mon fils sur le ventre. C’est le plus beau moment de ma vie ! Ce petit bonhomme tout chaud, avec des petits yeux écarquillés, qui gigote doucement contre moi, c’est un régal.

 

Nous nous sommes donc offerts, mon mari et moi, un cadeau inestimable pour notre premier anniversaire de mariage : Titouan, 3kg340 pour 52cm.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 08:47

Vendredi 7 octobre (nuageux)

Ce matin, le temps est gris. Nous sommes fatigués. La journée d'hier était épuisante, et j'ai un peu la crève.

Nous décidons d'aller faire une balade à Cilaos. C'est la fête des lentilles et il y a un monde fou. C'est d'ailleurs à se demander si ce jour n'est pas férié car on a l'impression que tous les gens du village sont de sortie... hors, c'est vendredi, et en théorie, les gens bossent !

 

 

Nous sommes en plein cœur du cirque de Cilaos et la vue, depuis la roche mystérieuse, est incroyable. Des montagnes tout autour ! Qui a pu avoir l'idée de s'installer au milieu de ça ???





 

Nous redescendons la N5. Je compte 450 virages et m'arrête... il doit bien y en avoir 500 en tout. Cette route est fatigante. On s'arrête au niveau d'une boucle que fait la route et on comprend enfin pourquoi cette espèce de pont (sur lequel on passe, juste avant de passer au-dessous) a été construit. Les géomètres de l'époque ont, pour ainsi dire, merdouillé dans leurs calculs. La construction de la route a démarré d'en haut et d'en bas en même temps. Et lorsque les deux tronçons se sont retrouvés, ils n'étaient pas à la même hauteur. Alors hop, y'en a un qui a eu l'idée de faire une boucle ! Quelle idée !

Je n'ai pas réussi à prendre de photo car il faudrait du recul. Mais vous pouvez voir à quoi ça ressemble sur google maps : c'est précisément ici ! Au passage, en dézoomant, vous pouvez avoir un aperçu global de la route !

Nous partons pour Etang Salé les bains, une plage de sable noir. Sec, le sable est assez foncé. Mouillé, il est noir comme de la terre. Des panneaux indiquent qu'en cas de soleil, il est conseillé de conserver des chaussures car le sable est brûlant. C'est sûr qu'il doit plus garder la chaleur que le sable blanc !

 

 

Nous continuons notre route jusqu'au gouffre. Quel spectacle ! Une baleine s'est approchée des côtes ! On ne voit qu'un bout de nageoire, mais c'est bel et bien une baleine ! Je suis émerveillée !

 

 

Quant au gouffre, c'est très impressionnant cette eau bleue qui s'engouffre entre les roches, s'écrase contre les parois, et finit en écume blanche ! C'est superbe !

 



 

Ensuite, nous cherchons tant bien que mal l'ancienne N1 en direction de St Leu (c'est par là qu'il y a un incendie, en ce moment). Comme d'habitude, pas de panneau directionnel, mais nous finissons, après de nombreux kilomètres, par la trouver. Et nous trouvons même le souffleur. Il s'agit d'un trou dans la roche. Et, sous l'effet de la pression, lorsque l'eau s'y engouffre, elle ressort comme un geyser. C'est magique ! Ca monte vraiment très haut ! Je suis épatée par la puissance et la hauteur du jet !

 

 

Nous arrivons de bonne heure au Tévelave. Il fait frais. Et la pluie ne tardera pas.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 16:20

Jeudi 6 octobre (soleil le matin, nuage l'après-midi)

 

Aujourd'hui, le réveil est difficile. La nuit a été courte et il est tôt. Le ciel est bleu et dégagé.

Nous partons à 8h en direction du volcan. Nous prenons bien évidemment des petits chemins qui tournent et retournent. Nous nous arrêtons plusieurs fois pour prendre des photos des paysages incroyables qui s'offrent à nous. Nous commençons par le nez de bœuf, avec la vallée de la rivière des remparts, plutôt à sec à cette période de l'année.

 

 

Un peu plus loin, nous nous arrêtons au cratère Commerson, impressionnant de profondeur. On imagine très bien la cheminée qui a craché toute sa lave et s'est retrouvée vide.

 

 

Ensuite, la plaine des sables. Apocalyptique ! On dirait un paysage lunaire. C'est incroyable ! Et tellement beau !

 

 

Nous attaquons les derniers kilomètres avant le volcan. Le chemin est plutôt accidenté. Je ne suis pas sûre que notre voiture soit vraiment adaptée... mais nous n'avons pas trop le choix ! Nous nous garons tant bien que mal. Puis, petite pause aux toilettes, avec une file d'attente de 20 personnes ! Mais il vaut mieux anticiper... On sait que 5 heures de balade nous attendent ! Ca y est, on y va.

L'ascension jusqu'au cratère Dolomieu commence par... pas loin de 600 marches à descendre ! Et pas des petites. Des marches pas du tout adaptées à une personne d'1m62, si vous voyez de qui je veux parler... Bref...Sur la photo, on voit des petits points blancs, vers le haut, au centre : ce sont les gens, sur les escaliers. Ca vous donne une idée de la taille de la falaise !

 

 

La suite du chemin est indiquée par des points de peinture blanche, tous les deux mètres. C'est super pratique ! Et nous nous apercevrons lors de la montée qu'il est indispensable qu'ils soient aussi rapprochés que cela. Lorsqu'on monte dans les nuages, la visibilité prend une sacrée claque !
Nous avançons doucement jusqu'au Formica Leo, un cratère minuscule... même si, quand on voit la taille des gens dessus, on se dit qu'il est déjà pas mal grand !

 



 

Le sol n'est que lave refroidie et caillasse. Difficile d'avancer là-dessus. Ensuite, direction la chapelle.

 

 

Le sol change doucement. Les couleurs aussi. Certaines pierres sont brillantes, d'autres noires, d'autres un peu rosées. Certaines semblent extrêmement coupantes, d'autres lisses avec une matière de meringue.
La phase difficile démarre. Le sol est toujours aussi accidenté et je n'hésite pas à m'aider des mains pour monter, grimper, crapahuter. En plus, impossible de savoir si c'est encore loin ou pas : nous sommes dans les nuages. On persévère. Nous croisons un couple qui nous dit qu'ils ont amorcé la descente depuis 45 minutes et que ça vaut le coup d'œil... et surtout que le cratère est dégagé. Ca me motive, mais je commence vraiment à être épuisée !

 

 

Doucement, mais sûrement, nous avançons. Et puis ça y est, nous y sommes ! Quel spectacle que ce cratère encore fumant ! Nous avons bien mérité de prendre notre sandwich à un mètre du vide. C'est superbe !

 

 

Le temps passe. C'est parti pour la descente. C'est plus facile que la montée, mais guère plus rapide, à cause du sol si chaotique. Nous arrivons au pied des 600 marches. Arf ! Je n'en peux plus. Un peu de courage... et enfin nous atteignons la voiture. Je suis épuisée, éreintée, morte de fatigue ! Fière d'avoir fait cette ascension ! C'est à faire une fois dans sa vie. Mais je ne le referai pas, je n'ai pas la condition physique nécessaire pour ce genre de balade.

Nous prenons la route en direction de Cilaos. La route est dans un nuage. La visibilité est de deux mètres. Je n'ai jamais vu ça ! Et les routes sont escarpées donc il ne faut surtout pas faire une sortie de route... sinon, c'est le vide ! Je suis terrorisée ! Nous nous guidons aux bornes peintes en blanc qui longent la route et qui nous permettent de savoir si la route file ou tourne. Enfin, nous sortons de cette purée de pois. Ouf ! Je respire à nouveau ! Nous rejoignons la N3, puis la N1... puis la N5 : la route aux 500 virages. Du grand n'importe quoi ce chemin. Il n'y a pas 5 mètres consécutifs qui soient droits. Des virages, des virages, et encore des virages. On passe même au travers de la montagne ! Du pur délire !

Enfin, nous sommes à l'hôtel. Un peu de repos. Pfiou ! Ca va nous faire du bien, la journée a été dure !

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:51

Mercredi 5 octobre (soleil)

Nous partons à la coulée de lave de 1977. Ca va jusqu'à l'océan. La plage se compose de poudre de pierre de lave, et de grains d'olivette, jaune/vert. On dirait des paillettes, Cette plage noire qui donne sur ce superbe océan bleu, quel spectacle !

 


 

Nous partons en direction de l'anse des cascades. Garés, seuls, un peu loin, à côté de deux chats, nous partons pour une grande balade au pied de petites chutes d'eau, qui se jettent dans un ruisseau, qui lui-même se jette dans l'océan. La végétation est luxuriante !

 



 

Nous allons ensuite vers St Philippe et traversons le Grand Brûlé. Ce ne sont que des paysages de désolation, mais le spectacle est impressionnant et tellement beau ! Ces anciennes coulées qui se sont jetées dans l'océan, c'est incroyable !

 


 

En route, ralentis par un camion, nous décidons d'aller vers la pointe de la table. Le chemin est long et sans grand intérêt, bordé tout du long de palmiers et de vanille. Le point de vue est joli, mais sans plus. Ca ne valait pas l'effort fourni...

 


Nous allons au jardin des parfums et des épices. Il y a énormément de fleurs et d'arbres, mais nous sommes finalement un peu déçus de ne pas avoir senti beaucoup d'odeurs. Nous aurions peut-être dû suivre la visite guidée, mais elle avait lieu trop tard... Cependant, la flore est très belle et les arbres gigantesques !

 





Nous partons voir le souffleur d'Arbonne. Comme d'hab, pas de panneau, et je ne suis pas certaine que nous soyons au bon endroit... On n'a pas vu grand chose. Puis Cap Méchant. Une vieille folle nous accoste mais nous arrivons à la semer. Ici, c'est la pointe de l'île la plus à l'est, une petite avancée de falaise volcanique dans l'océan, rongée, doucement, par les vagues. Et l'océan, toujours si bleu !

 


Allez hop, direction Grande Anse, une plage où la baignade est dangereuse, à cause des courants et des requins. Ca donne envie ^^ !

 


L'heure tourne, nous décidons d'aller à l'hôtel. Sur la nationale, en montée, la voiture atteint péniblement les 75km/h, pied au plancher, en 4ème. Nous décidons de quitter cette route pour prendre les petits chemins : la D36. C'est plus calme, on ne croisera personne. Mais ça monte, ça tourne, ça tourne, ça monte... et notre brouette, en 2ème, peine à atteindre les 40km/h. Je suis morte de rire, on n'avance à rien ^^ !
On essaie de trouver le point de vue au-dessus de la rivière des remparts. Mon copilote aperçoit un chemin. Comme nous l'avons raté, je fais demi-tour un peu plus loin, sur une petite aire de pique-nique. Le chemin s'avère plus que défoncé. Je fais demi-tour au seul endroit où il est possible d'en faire un. On ira tout de même voir à pied où ça nous mène. Mais c'est plutôt glauque et il n'y a pas grand chose. Nous repartons. Peut-être 500m après l'aire de pique-nique, nous trouvons le chemin forestier. Pfffffff ! Le panorama est impressionnant, même s'il commence à faire un peu sombre.

 


Nous quittons la D36 et rattrapons la N3. Deux possibilités : soit on va à droite, soit on va à gauche. Allez, à gauche ! Il fait nuit, nous cherchons l'hôtel. Nous traversons toute la Plaine des Caffres pour finalement faire demi-tour. Nous aurions finalement dû tourner à droite... c'était à 500m ! Décidemment, quelle poisse !

Le soir, le service est un peu long mais l'ambiance, animée par un chanteur qui nous fait même participer, est plutôt sympathique.

Petite anecdote gratuite : à St Joseph, après de nombreux demi-tours pour trouver un Leclerc... Sur le parking, je fais remarquer à un automobiliste qu'il roule en contre-sens, si j'en crois la flèche au sol. Sa réponse : "je n'ai pas vu de panneau". Ah ça, en même temps, il n'y en a pas beaucoup, des panneaux, dans cette ville ! Ca ne s'arrange pas, d'ailleurs !

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