Il y a quelque temps, on célébrait la fête de la musique. Bon, ça remonte quand même au 21 juin. Ca n'est quand même pas si vieux ! Bon, bref... J'ai eu d'autres trucs à vous raconter depuis. Et
je fais ce que je veux ! Non mais ! Ce jour-là, il y avait évidemment des voitures garées partout dans Versailles. C'était un véritable souk ! Déjà qu'en temps normal il n'y a pas suffisamment de
places de parking, là, c'était du grand n'importe quoi : des voitures sur les trottoirs, sur les passages piétons... et disons-le : sur la route. Ben ouais, les gens se garent près des autres
voitures, mais pas sur des places, au bout de la ligne de voitures... Mais bon, ça n'en reste pas moins sur la voie ! Enfin bref...
Ce jour-là, en bas de chez moi, c'était chargé. Je vous ai fait un schéma (cliquez dessus pour le voir en grand).
En gris : les trottoirs et les bâtiments. En blanc, la route. On voit des voitures garées sur des vraies places (les rectangles à bord gris). Et deux voitures sont garées à des endroits non
autorisés : ce sont les voitures oranges avec la croix rouge au milieu. Les rues ici sont à sens unique : on roule de gauche à droite et de haut en bas. Les voitures qui viennent de gauche ou du
haut peuvent passer entre les deux voitures oranges, mais c'est un peu juste.
Sauf que d'un coup est arrivé le camion des éboueurs, dans la rue du haut. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ils font toujours très attention aux autres voitures. Ils font surtout
attention à leur camion qu'ils ne doivent pas abimer. Voyant le peu de place, ils tentent de manoeuvrer comme ils peuvent, tant bien que mal. Ils doivent se rendre à l'évidence : ça ne passe pas.
Ils klaxonnent, espérant faire venir un des propriétaires des véhicules mal garés. Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Tuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Rien ! Personne ne vient. La voiture
au bord du passage piéton est une mini. Ils se disent qu'ils pourraient tenter de la soulever et de la déplacer pour tenter de passer. Ils essaient mais c'est un peu plus lourd que prévu. Ils
klaxonnent de nouveau. Finalement, une nana arrive. Et elle commence à aboyer : soit disant qu'ils ont abimé son pare-chocs. Mais savent-il combien ça coûte de faire réparer un pare-chocs sur une
mini ? C'est inadmissible ! Les éboueurs en ont ras-la-casquette et l'un d'eux propose d'appeler les flics. Je pense en moi-même que c'est une excellente idée ! Non parce qu'on le voit mal, sur mon
schéma, mais la mini est en fait garée en travers et empiète largement sur le passage piétons. et ça, ça me saoule les gens qui ne respectent pas ça ! Elle continue de râler. Un des trois éboueurs
commence vraiment à perdre patience. Ses collègues, calmes, le poussent dans le camion histoire de ne pas aggraver la situation. Pour le moment, c'est la nana qui est en tort. Et en plus, elle n'a
aucune preuve que c'est eux qui ont esquinté sa voiture... Et honnêtement, vu comment elle est garée, n'importe qu'elle voiture qui coupait un peu trop au court aurait pu lui foncer dedans ! Elle
continue de râler. Et là, paf, un gugusse qui passait par-là, qui n'a rien vu de l'histoire, qui n'a aucun rapport avec tous ces gens, commence à défendre la nana. Ah ben voilà, elle est jolie,
elle a des gros seins, il ne réfléchit même pas : qui a tort, qui a raison ? Il s'en bat les couettes : il défend la nana ! Pauvre type ! Ils sont tous les deux à râler. Les éboueurs sont à deux
doigts d'appeler la police. Finalement, la nana doit comprendre qu'elle ne va rien gagner dans l'histoire... elle risque même une prune pour stationnement sur un passage piétons ! Elle déplacera sa
voiture, laissera passer les éboueurs, et retournera à sa place ! Non mais quelle idiote !
Je plains vraiment les éboueurs. Une autre fois, au même endroit, ils n'ont pas pu passer et ont été obligés de remonter la rue, en marche arrière. Ils ont dû s'amuser parce qu'elle est assez
longue !
